" Comme de nombreux jeunes, j’ai eu des difficultés à me faire entendre de mes parents concernant mon orientation scolaire à l’adolescence. Ayant vécu aux Antilles pendant toute la durée du collège et du lycée, je suis partie faire une année de césure pour améliorer mon niveau d’anglais dans l’Oregon aux Etats-Unis après un baccalauréat littéraire. A mon retour, bien décidée à m’orienter scolairement vers le journalisme car j’aimais avant tout l’écriture, le contact humain et l’international, j’ai finalement été inscrite au concours post-bac d’école de commerce (diplôme de commerce que j’ai obtenu). Pourquoi ? Parce que comme de nombreux parents, les miens ont laissé parler leurs peurs : peur du niveau requis, peur des débouchés, et peur du manque d’encadrement à la fac alors qu’ils vivaient à 7000 km. Résultats ? Après deux premières années de vie professionnelle dans le marketing et la communication, j’ai fini par vendre de la publicité pour un magazine à Paris en tant que chef de publicité puis lancer mon premier support de presse dans la mode jeune quelques années plus tard. Pendant les 18 années qui ont suivi, j’ai vécu de mon écriture en tant que journaliste et rédactrice en chef, un métier que j’ai effectué en tant qu’autodidacte mais qui m’a nourri intellectuellement et épanoui professionnellement. Je m’étais retrouvé sans en prendre conscience et comme par miracle sur la voie professionnelle que j’avais choisie à 18 ans. A un peu plus de 40 ans, désireuse de relever de nouveaux challenges professionnels, j’ai eu envie de me trouver un second métier plein de sens qui nourrisse mon appétence pour l’humain. Le coaching m’est alors apparu comme une évidence car l’accompagnement au changement faisait écho à mon envie de relever de nouveaux défis et d’avoir une vie encore plus riche, plus vibrante et pleine de sens. J’ai choisi le diplôme Pratiques de Coaching de l’Université de Paris 8 car je souhaitais obtenir un bagage solide et une formation diplomante qui m’apporterait le sérieux pédagogique dont j’avais besoin pour me sentir légitime.

Par ailleurs, en tant que mère, j’étais coincée entre un adolescent qui avait du potentiel mais « qui se la coulait franchement douce » et un enfant dyslexique battant et courageux mais sans aptitudes académiques. Les réunions scolaires parents professeurs auxquelles j’assistait assidument chaque semestre aurait pu donner matière à un one women show de Florence Foresti et j’oscillait entre rire et larmes tant les professeurs me plaignaient. 

L’orientation scolaire s’est imposée à moi comme une évidence. Pouvait-on pour une fois regarder uniquement la face lumineuse de mes enfants pour les aider à progresser dans la vie et les aider à trouver le terrain d’épanouissement dont ils avaient besoin ? 

J’avais cherché des professionnels pour accompagner ma progéniture à trouver leur voie en termes d’orientation scolaire mais à chaque fois, on nous proposait des méthodes qui leur collait des étiquettes à travers des tests et qui impliquait de se coltiner des fiches métiers à la chaine pour savoir si par chance cela pouvait leur convenir. J’étais persuadée d’une chose, c’est leur personnalité, leurs compétences, leurs valeurs et leurs zones de génie qui devaient primer avant tout sur leurs décisions d’orientation scolaire.  De plus, j’étais convaincue que chaque enfant possède un potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer. En outre, toujours désireuse d’avoir le maximum d’outils, j’ai suivi et obtenu la certification de coach d’orientation scolaire au sein de l’organisme ICEO. J’étais fin prête pour affuter mes outils et créer le bilan d’orientation scolaire personnalisé dont j’aurais rêvé pour mes enfants. Pour y parvenir, j’ai monté mon Lab’, coaché des dizaines de jeunes et réaliser des ateliers d’orientation scolaire gratuits afin de parvenir aux résultats que je souhaitais : une séance de coaching d’orientation scolaire de 2h15 basée sur la révélation du potentiel du jeune et validée en fin de séance avec les parents pour qu’ils puissent accompagner leur enfant dans leur démarche. Le bilan d’orientation scolaire Orientasens a été testé puis approuvé au sein de mes cabinets de Paris et de Senlis mais aussi de façon collective au sein d’établissements scolaires dans lesquelles je suis intervenue lors notamment des semaines d’orientation scolaire. Depuis lors, j’ai aidé des centaines d’adolescents avec cette méthode d’orientation scolaire en visu mais aussi on line pour aider les jeunes français de l’étranger. Par ailleurs, je me suis formée à la plateforme parcoursup pour pouvoir accompagner les jeunes dans la recherche de formation et la formulation de leurs vœux parcours sup. Enfin en 2023, j’ai décidé de lancer la plateforme d'orientation scolaire en ligne Orientasens pour aider le plus de jeunes possibles à trouver leur métier rêvé à travers le monde : celui qui aura du sens, leur donnera de l’énergie et leur permettra d’atteindre leurs objectifs de vie."

Lorraine Diard Robino